Droit dans le mur : Orlando recule, le Canada stagne

Adam Straith - Steven Vitoria - Doneil Henry - Canada men's national team

On s’approche aujourd’hui du sommet de notre classement des dĂ©ceptions de la saison avec deux Ă©quipes qui n’avaient peut-Ăªtre pas les moyens de leurs ambitions. Ă€ Orlando, cela a coĂ»tĂ© sa place Ă  l’entraĂ®neur, un fidèle de longue date du club. Du cĂ´tĂ© de l’équipe nationale canadienne, cela traduit un problème bien plus profond.


4. Le limogeage d’Adrian Heath

Pour ses dĂ©buts en MLS, Orlando avait eu une saison 2015 plus que respectable. L’objectif Ă©tait de s’amĂ©liorer et, donc, de terminer au-dessus de la ligne rouge. Ce ne fut pas aussi facile que prĂ©vu, mĂªme si loin dâ€™Ăªtre catastrophique dans un premier temps : Ă  la mi-saison, l’équipe comptait deux points de moins qu’un an plus tĂ´t et Ă©tait toujours dans la course. Le duo Kaka - Larin Ă©tait performant, mais la dĂ©fense connaissait quelques ratĂ©s.


C’était insuffisant pour la direction qui, le 6 juillet, a dĂ©cidĂ© de se sĂ©parer de son entraĂ®neur Adrian Heath. Si c’était officiellement « d’un commun accord Â», la manière restait cavalière envers l’entraĂ®neur qui en Ă©tait Ă  sa neuvième saison au club, l’ayant suivi d’Austin Ă  Orlando et des USL en MLS. La raison Ă©tait claire : quitter la 7e place dans l’Est pour passer au-dessus de la ligne rouge. RĂ©sultat des courses : après un 20/48 (41,7% des points) sous Heath, Orlando a fini la saison avec 21 points sur 54 (38,9%) et a rĂ©gressĂ© au classement…


3. Pas de Coupe du monde pour le Canada

Alors que les Ă©liminatoires de la Coupe du monde 2018 ont commencĂ© cet Ă©tĂ© dans plusieurs rĂ©gions du globe, les espoirs du Canada ont, eux, dĂ©jĂ  pris fin le 6 septembre dernier. Troisième de son groupe derrière le Mexique et le Honduras (qu’il avait pourtant battu Ă  Vancouver), il ne s’est pas classĂ© en ordre utile pour disputer le tour final Ă  six, qu’il n’a plus atteint depuis le siècle dernier. Le problème est bien plus profond que celui d’une gĂ©nĂ©ration, qu’on ne pensait d’ailleurs pas Ăªtre aussi compĂ©titive (eh oui !)


Carences techniques, physique mal adaptĂ©, quantitĂ© plutĂ´t que qualitĂ©, trop peu de temps de jeu dans les clubs professionnels du pays, structures dĂ©ficientes : c’est tout un système qui est profondĂ©ment malade, mais on attend toujours que l’ensemble des acteurs du soccer canadien, Ă  commencer par l’Association canadienne de soccer, se prenne en mains. MalgrĂ© quelques choix remis en question, Benito Floro pouvait difficilement faire mieux. DĂ©sormais, mĂªme s’il a un successeur par intĂ©rim et que quelques matchs amicaux sont au programme, on attend le dĂ©but du prochain cycle. Un genre de nouveau dĂ©part… comme tous les quatre ans.


Droit dans le mur : les flops de l’annĂ©e 2016
5. San José, sans buts, sans plaisir
6. Reconstruction éternelle à Houston
7. L’effondrement de fin de saison de Vancouver
8. La fin de Sigi Schmid Ă  Seattle
9. Kansas City a arrĂªtĂ© de jouer
10. La défense de New York City pleine de trous