Les tops et les flops de 2015

Comme lors des saisons précédentes, je vous ai préparé mon « top 10 » et mon « flop 10 » de l’année en MLS. Voilà donc le retour des rubriques « Pleine lucarne » et « Droit dans le mur » dont je vous dévoilerai le classement en alternance les jours où l’actualité est plus calme. On commence aujourd’hui avec les n°9 et 10 de « Droit dans le mur ».


10. L’effondrement de DC United

Pendant presque la moitié de la saison, DC United semblait être la seule équipe de l’Est à pouvoir rivaliser avec les ténors de l’Ouest. Mais le potentiel énorme s’est soudainement volatilisé.


Tant offensivement que défensivement, l’équipe de Ben Olsen semblait seulement être à l’aise sur les ballons aériens dans le paquet et les phases arrêtées. Mais dans le cours du jeu, plus rien ne tournait : incapacité à construire, à se projeter rapidement vers l’avant en récupération de balle, mais aussi à contenir les assauts et les accélérations de l’adversaire. Le flanc droit, des plus solides l’an dernier, est devenu fantomatique.


Ajoutez à cela des débuts de rencontre catastrophiques, avec un total de 4 buts marqués contre 13 encaissés dans le premier quart d’heure, et vous réveillez certains mauvais souvenirs de 2013. Pas tous, heureusement. Notamment grâce aux arrêts d’Hamid et à l’inspiration d’Espindola.


9. Recul et discrétion pour New England et Houston

En début de saison, bien des observateurs pointaient New England, finaliste malheureux de la Coupe MLS 2014, parmi les grands favoris cette saison. Cependant, Lee Nguyen et sa bande ont sérieusement ralenti cette année. Et pas seulement au sens figuré puisqu’ils n’ont plus été capables de déclencher les accélérations et les contres rapides qui faisaient leur force, alors que leur défense a multiplié les fautes d’inattention. Bilan : dernier qualifié dans l’Est et une élimination sans gloire au premier tour de la phase finale.


Passé dans l’Ouest, Houston est lui aussi retombé dans une relative discrétion. Après le départ de Dominic Kinnear, tout le monde, y compris les principaux intéressés, s’attendait à une année de transition. Malheureusement, le jeu développé n’a pas vraiment donné envie de s’intéresser particulièrement à l’équipe. On n’a même pas remarqué le passage d’Erick Torres, attendu comme le messie en milieu de saison. Dans ces circonstances, Brad Davis peut être fier d’avoir sorti la tête de l’eau et on peut se réjouir des sensations retrouvées de Will Bruin.