Droit dans le mur : Seattle commence mal, Vancouver finit mal

La suite des déceptions de l’année nous emmène aujourd’hui sur les bords du Pacifique, où Seattle a connu un début de saison de misère qui a coûté son poste à Sigi Schmid, et où Vancouver, annoncé parmi les bonnes surprises possibles, s’est complètement effondré en fin de championnat.


8. La fin de Sigi Schmid à Seattle

Bien entendu, il y a la suite, qui sera dans les tops, mais la première moitié de saison de Seattle fut tout bonnement catastrophique, surtout offensivement. On pressentait que le départ d’Obafemi Martins ferait mal ; le quart de finale de la Ligue des champions fut un trompe-l’œil rassurant. On n’a jamais trouvé le moyen de rendre Clint Dempsey efficace, et le jeune Morris en avait beaucoup sur les épaules pour ses premiers mois en MLS. Pas autant qu’une défense sur laquelle reposait tout le poids du match et qui, malgré sa solidité, finissait toujours par craquer.


Seattle dominait mais ne prenait presque pas de points. Le moral était au plus bas, les joueurs arrivés ces dernières années étaient pointés du doigt. Tant et si bien que ça a coûté sa place à Sigi Schmid, entraîneur du club depuis ses débuts en MLS en 2009. Triste fin d’histoire entre un club et un homme qui l’a rapidement et longuement mené proche des sommets. Heureusement pour les supporters, le club a rebondi de superbe manière, notamment grâce à l’arrivée de Lodeiro. Espérons pour Schmid que lui aussi puisse bientôt à nouveau goûter aux joies du succès.


7. L’effondrement de fin de saison de Vancouver

Chaque année, les pronostiqueurs pointent en chÅ“ur une équipe que « personne n’attend aussi haut mais qui causera la surprise Â». Cette saison, leur surprise quasi-unanime était Vancouver. On en fut loin, très loin. Pendant la première moitié du championnat, les Canadiens ont fait illusion, en arrivant surtout à pousser leur adversaire à la faute. Mais ils avaient déjà beaucoup de mal à construire et se faisaient régulièrement prendre de vitesse.


Par la suite, les minces espoirs se sont transformés en cauchemars. Ce n’est pas compliqué : lors des 17 dernières rencontres, ils ont pris 15 maigres points sur 51 ! Très faibles en possession de balle, inefficaces sur centres, manquant de poids dans l’axe pour repartir en contre-attaque, ils n’ont pas pu compenser défensivement, et l’arrière-garde n’avait plus la discipline ni la concentration nécessaire pour sauver les meubles.


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