Plus que jamais, la MLS est un mélange harmonieux de joueurs de tous âges venus d’horizons très différents. On retrouve des vedettes mondiales au palmarès impressionnant, comme David Villa (New York City) et Kaka (Orlando), mais aussi de plus en plus de joueurs de très haut niveau qui sont dans la force de l’âge, à l’image de Sebastian Giovinco (Toronto) et Nicolas Lodeiro (Seattle), et de joueurs qui se sont fait un nom dans de bons championnats européens avant de traverser l’Atlantique. Il y avait déjà notamment les Belges Laurent Ciman (Montréal) et Jelle Van Damme (LA Galaxy), qui seront rejoints cette année par, entre autres, Romain Alessandrini (LA Galaxy), Haris Medunjanin (Philadelphie), Nemanja Nikolic (Chicago), Albert Rusnak (Salt Lake) ou encore Carlos Carmona (Atlanta).
En 2016, des joueurs nés dans 61 pays différents faisaient partie des effectifs des clubs de MLS, montrant la diversité de la compétition la plus cosmopolite des cinq grandes ligues professionnelles aux États-Unis. Parmi eux, des internationaux africains comme Ambroise Oyongo, titulaire en équipe du Cameroun, récemment couronnée championne d’Afrique, ou Harrison Afful, demi-finaliste avec le Ghana.
De plus en plus de joueurs de la zone CONCACAF considèrent la MLS comme le championnat le plus intéressant de la région pour eux. Les équipes nationales du Costa Rica et du Honduras, régulièrement qualifiées pour la Coupe du monde, mais aussi d’autres très bons pays de la zone viennent régulièrement puiser en MLS au moment de composer leur sélection. Parmi ces internationaux, Daniel Guzman (Portland), Francisco Calvo (Minnesota) et Romell Quioto (Houston) arrivent cette année, suivant la voie pavée par Christian Bolaños (Vancouver), Ronald Matarrita (New York City) et Boniek Garcia (Houston).
Les recruteurs de MLS ne manquent pas non plus d’avoir à l’œil l’Amérique du Sud, et principalement l’Argentine, où ils vont chercher des joueurs qui sont déjà renommés et deviennent rapidement des vedettes de leur équipe en MLS. Ignacio Piatti (Montréal), Mauro Diaz (Dallas) et Diego Valeri (Portland) serviront certainement d’exemples à Cristian Colman (Dallas), Sebastian Blanco (Portland), Miguel Almiron et Hector Villalba (tous deux Atlanta).
Alors que longtemps, ils rêvaient de partir pour l’Europe, de plus en plus d’internationaux américains s’épanouissent en MLS. Sacha Kljestan (New York), Tim Howard (Colorado), Jermaine Jones (LA Galaxy), Clint Dempsey (Seattle), Michael Bradley (Toronto) et Alejandro Bedoya (Philadelphie) font partie de ceux qui sont revenus récemment pour aider leur club à avoir une stature supplémentaire.
La MLS se crée également ses propres vedettes, dont la réputation dépasse de plus en plus les frontières. Parmi elles, des internationaux américains chevronnés tels Graham Zusi et Matt Besler (tous deux Kansas City), des joueurs venus de l’étranger comme Bradley Wright-Phillips (New York) et de nombreux jeunes espoirs promis à un bel avenir à l’image de Cyle Larin (Orlando), Gyasi Zardes (LA Galaxy), Jordan Morris (Seattle) ou Kellyn Acosta (Dallas). Quant aux joueurs locaux dans la force de l’âge, ils sont de plus en plus impressionnants, comme le prouvent Matt Hedges (Dallas), Dax McCarty (Chicago), Darlington Nagbe (Portland) ou encore Bill Hamid (DC United).
En juin dernier, deux championnats continentaux d’envergure mondiale ont été organisés : l’Euro et la Copa America Centenario. Au sein de cette élite de l’Europe et des Amériques, la MLS était représentée par 30 joueurs, défendant les couleurs de la Belgique, de l’Irlande, de l’Albanie, des États-Unis, du Costa Rica, du Panama, de la Jamaïque, d’Haïti, de l’Équateur et du Paraguay. La participation d’autant de joueurs de MLS confirme qu’il s’agit d’un championnat d’envergure mondiale, où jouent des internationaux indispensables à leur équipe.
