Pleine lucarne : du bonheur pour Portland et pour les téléspectateurs du monde entier

On arrive Ă  peine Ă  la moitiĂ© du classement de ce top 10 de l’annĂ©e 2015, et on parle dĂ©jĂ  de très grands vainqueurs. D’un cĂ´tĂ©, l’équipe qui a remportĂ© la Coupe MLS après une bonne saison certes, mais pas flamboyante non plus (avant de soulever le trophĂ©e, Portland faisait davantage partie des conversations en 2013 que cette annĂ©e), et de l'autre, les tĂ©lĂ©spectateurs tant des États-Unis que du reste du monde, gâtĂ©s par de nouveaux contrats TV dont ils sont les grands bĂ©nĂ©ficiaires.


6. Portland : on ne s’approche pas (surtout de la Coupe MLS)

Commençant la saison privĂ© de Valeri et de Johnson, sans nouvel attaquant et avec des principes de jeu de plus en plus connus (ce qui n’empĂŞche pas l’équipe d’être agrĂ©able Ă  regarder), Portland faisait face Ă  une saison de la vĂ©ritĂ©. Discret pendant plusieurs mois, il l’a bouclĂ©e en soulevant la Coupe MLS !


MalgrĂ© certains soirs de grâce d’Adi, les avants ont trop souvent Ă©tĂ© maladroits et irrĂ©guliers. Ce n’était pas faute d’essayer : Portland est l’équipe qui a le plus tirĂ© lors de la saison rĂ©gulière… ce qui ne l’a pas empĂŞchĂ© d’avoir la troisième pire attaque ! Mais il a suffi d’efficacitĂ© offensive en phase finale pour permettre Ă  une Ă©quipe bien rodĂ©e par ailleurs de se coiffer des lauriers de champion. Nagbe a enfin passĂ© un palier et le hourra-football de fin de match a souvent Ă©tĂ© productif. Heureusement pour cette Ă©quipe de contre-attaque, plus efficace sur phases arrĂŞtĂ©es que quand elle devait construire du jeu.


Si Portland a rĂ©ussi un bon parcours, ce n’est pas Ă  ses joueurs offensifs qu’il le doit avant tout. Deux gars, dont on ne parle presque jamais, ont rĂ©ussi une saison extraordinaire : les dĂ©fenseurs Jorge Villafaña, Ă  gauche, et son vis-Ă -vis Alvas Powell, international jamaĂŻcain de 21 ans, Ă  droite, ont transformĂ© leurs flancs respectifs en vĂ©ritables coffres-forts. Et les rares centres qui arrivaient devaient encore franchir les deux tours Ridgewell et Borchers, protecteurs d’un petit rectangle imprenable.


Le jeu collectif permettait de tenir le ballon Ă  distance du but. Si c’était parfois en reculant un peu trop, cela bouchait surtout l’axe du jeu aux adversaires et limitait leurs espaces d’action, au grand dam des Ă©quipes misant sur les contre-attaques. Kwarasey, auteur d’une bonne saison après des dĂ©buts difficiles, Ă©tait donc super bien protĂ©gĂ©. Ultime preuve de ce jeu basĂ© sur la dĂ©fense : Portland n’a encaissĂ© qu’un but entre le retour des vestiaires et l’heure de jeu. Ça en dit long sur la teneur du discours de l’entraĂ®neur, qui passait donc très bien auprès de ses joueurs.


5. La MLS à la télévision, ici et dans le monde

En 2015, la visibilitĂ© de la Major League Soccer s’est considĂ©rablement accrue. Si sa rĂ©putation s’amĂ©liore au fil des ans tant dans notre coin du monde qu’ailleurs sur la planète, cette annĂ©e, une nouvelle carte a changĂ© la donne : la tĂ©lĂ©vision.


Aux États-Unis, le nouveau contrat signé a non seulement augmenté les rentrées financières des 20 clubs, mais aussi permis de simplifier un horaire qui était parfois difficile à suivre pour le grand public. Désormais, il y a systématiquement un duel le vendredi soir et deux rencontres le dimanche, toujours sur les mêmes chaînes et généralement aux mêmes heures. De quoi créer des rendez-vous fixes et fidéliser l’audience.


Dans le mĂŞme temps, notamment grâce Ă  Eurosport, Sky et Fox, la MLS a signĂ© des contrats de tĂ©lĂ©diffusion aux quatre coins du monde et les fans de soccer de tous les continents peuvent dĂ©sormais regarder plusieurs rencontres en direct chaque semaine. Et puisque les rencontres passent Ă  la tĂ©lĂ©vision, on parle davantage de notre compĂ©tition dans ces pays, on y consacre parfois des magazines, etc. : plus accessible et mieux connue, la MLS y est aussi de plus en plus apprĂ©ciĂ©e.


Pleine lucarne : les tops de l’annĂ©e 2015
7. Les clubs de MLS en Ligue des champions
8. La fin de saison de Montréal
9. Orlando : pas d’expérience ? Pas d’importance !
10. Kansas City fait face à la fatalité