Droit dans le mur : Chicago, déception de l’année

Pour ce dernier article avant le changement d’année, voilà le numéro un des flops de 2015. Sans surprise, il s’agit du dernier du classement, Chicago, qui commence à devenir un habitué du fond de la classe, alors que jusqu’en 2009, il avait terminé 9 de ses 12 premières saisons en MLS dans le top 5 ! De quoi décourager les supporters, qui voient défiler les joueurs sans résultats probants.


1. Chicago, victime consentante

Difficile de savoir quoi dire après une telle saison. Il y a un an, on se disait que Frank Yallop avait dû découvrir l’équipe et pourrait la mettre à sa main cette année. On se demandait en quoi les nombreux partages allaient se transformer, mais qu’il y avait un espoir dans le fait que l’équipe, même mal classée, était difficile à battre.


On a vu arriver des joueurs inconnus, le doute à commencé à poindre quand ils ont eu le statut de joueurs désignés. Rien contre eux, mais les voir débarquer en même temps, avec le besoin commun de se faire les dents en MLS, ça laissait songeur. Leur manque de lettres de noblesse commun, même sans tirer de conclusions hâtives, n’incitait pas à l’enthousiasme. Seul Accam s’en est bien tiré. Igboananike a du potentiel, mais probablement pas celui d’être la vedette d’une équipe. Maloney (de loin le plus célèbre) fut un flop. Les trois ont mis un temps fou à se familiariser avec leur nouvel environnement.


Incapable de construire le jeu, de profiter des pertes de balle adverse pour partir en contre, de faire circuler le ballon dans la moitié de terrain adverse, cette équipe n’a rien montré offensivement. Heureusement qu’elle a provoqué des penaltys…


Derrière, l’équipe a réussi à boucher l’axe droit devant Johnson. Certes, c’était difficile de passer par là… mais ce n’était pas nécessaire tant partout ailleurs, il n’y avait aucune opposition. L’adversaire avait tout le loisir de poser son jeu calmement, de s’installer sur les côtés à moins de 20 mètres de la ligne de fond et de centrer. Chicago tentait de tenir le ballon loin de son gardien, mais l’autre équipe trouvait trop facilement des failles dans un pseudo-mur de béton qui finissait toujours par se fissurer et voler en éclats.


Pour ne rien arranger, cette défense était complètement dépassée sur les phases arrêtées adverses. Et quand un ballon traînait, vous pouvez être sûr que les joueurs de Chicago qui le convoitaient se faisaient devancer. Après avoir collé au bas du peloton en début de saison, l’élastique a fini par casser et le découragement a gagné les éléments défensifs de l’équipe, qui en avaient tellement sur les épaules qu’ils n’ont même plus semblé faire mine de vouloir résister.


Droit dans le mur : les flops de l’année 2015
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