Un, deux, trois, quatre… ou aucun ? Combien de clubs de MLS disputeront les demi-finales de la Ligue des champions ? Nous aurons une partie de la réponse ce soir, puisque DC United, contre Querétaro, et le LA Galaxy, à Santos Laguna, disputeront leur quart de finale retour. Les deux autres duels se joueront demain.
On ne doit pas se le cacher, après le premier duel, les quatre formations mexicaines sont les mieux placées pour passer au tour suivant. Les représentants américains devront donc renverser la vapeur pour donner raison à Robbie Keane, qui prétend que désormais, les deux championnats se valent, ce qui n’était pas le cas lors de son arrivée en MLS. Si les clubs américains ont eu toute la semaine pour se préparer, leurs adversaires jouaient en championnat ce week-end, et tant Querétaro que Santos Laguna restent sur un nul décevant.
Néanmoins, sept titulaires de Querétaro étaient au repos, afin d’être frais et dispos pour leur déplacement de ce soir à DC United (20h00 HE / FS1, Sportsnet World), où ils doivent défendre leur victoire 2-0 obtenue à l’aller, match entaché par des vols dans le vestiaire. Un seul but des visiteurs obligerait les Américains à en inscrire quatre. Mais ces derniers doivent attaquer pour remonter leur retard et ne peuvent pas compter sur Bill Hamid pour protéger leurs filets. Dans le camp d’en face, Jonathan Bornstein voudra montrer à Jürgen Klinsmann qu’il est un candidat sérieux au poste d’arrière gauche en équipe nationale américaine. La mission est difficile pour DC United, mais rien n’est impossible face à l’adversaire mexicain le plus prenable des quatre, miné par les blessures et l'irrégularité.
L’espoir est cependant bien plus grand du côté du LA Galaxy, équipe de MLS la mieux placée pour atteindre le tour suivant. Elle devra forger sa qualification dans l’enfer de Torréon, où le coup d’envoi est prévu pour 22h00 HE (FS2, Sportsnet World). Depuis 2009, jouer à Santos Laguna est un véritable calvaire pour les clubs canadiens et américains, puisque Montréal, Columbus, Colorado, Seattle, Houston et Toronto s’y sont cassé les dents, revenant souvent les valises pleines de buts encaissés. Cet historique tout comme les difficultés du LA Galaxy au Mexique n’émeuvent pas les Californiens, confiants après le déroulement du match aller. La différence avec le passé selon eux ? Le fait d’avoir désormais dans leurs rangs des joueurs qui ont l’expérience des grands rendez-vous et des stades hostiles. Et puis, insistent-ils,la pression est sur les épaules des joueurs locaux, qui ont l'obligation de gagner. C’est ce que nous verrons ce soir.
