Droit dans le mur : scénarios différents aux pénibles dénouements

Encore beaucoup de contraste entre mes flops du jour. D’un côté, une équipe qui a eu beau finir ses matches et sa saison en force, mais a payé ses mauvais départs au prix fort. L’autre est extra-sportif, avec un club dont l’histoire avait bien commencé mais qui, après plusieurs saisons pénibles, a dû se résigner à mettre la clef sous la porte.


4. Portland : rien ne sert de courir, il faut défendre à point

Bien du monde avait été séduit par le jeu de l’équipe de Caleb Porter l’an dernier – avec raison. Cette année, de nombreux observateurs l’avaient placée parmi les favoris. La déception a été lourde. Principalement à cause d’une défense méconnaissable : de deuxième plus solide de la série la saison dernière, elle est devenue la sixième la plus perméable cette année.


Alors que l’an dernier, l’adversaire éprouvait toute les peines du monde à construire calmement des actions qui allaient à terme, cette saison, il suffisait quasiment de s’installer dans le camp de Portland pour faire mouche. La maîtrise du petit rectangle a complètement disparu. Ce qui est demeuré intact, en revanche, c’est la haute fébrilité sur phases arrêtées de Ricketts et sa bande.


Portland a eu beau courir tel le lièvre, en marquant but sur but en fin de match et en réalisant une dernière partie de saison au galop, il n’est jamais arrivé à résorber son retard.


3. La fin de Chivas USA

Bien entendu, une nouvelle ère s’ouvrira en 2017 pour la MLS à Los Angeles, et il est plus que probable qu’elle apportera davantage de réjouissances à long terme que le désormais défunt chevreau californien. Mais je place cet évènement haut dans mon flop car on ne peut jamais, au grand jamais se réjouir de la disparition d’un club qui avait, malgré tout, certaines assises à ce niveau. Que ce soit pour les supporters, les joueurs, les dirigeants ou les bénévoles qui, tous à leur manière, y ont mis du temps, du talent et du cœur.


Cette fin était néanmoins annoncée : les affluences faméliques et les résultats désastreux qui se succédaient depuis quelques saisons, sans possibilité de relégation à un étage inférieur pour y retrouver le goût de la victoire, forçaient à prendre des mesures drastiques. La MLS a cherché un repreneur, elle a opté pour la solution la plus bénéfique à long terme.


On n’oubliera cependant pas que Chivas USA, c’est 10 saisons en MLS, un club qui pendant la première moitié de son histoire a rivalisé avec le LA Galaxy, celui qui a mis le pied à l’étrier de Sacha Kljestan pour un départ en Europe, qui a révélé Erick Torres lui permettant de devenir international mexicain, ou nous a offert quelques passades folkloriques toujours appréciables comme lors du passage du truculent entraîneur Chelis.


Droit dans le mur : les flops de la saison 2014
5. Fin de cycle à Houston
6. Avalanches au Colorado
7. Dis, Seattle, ça ne te dit pas de commencer à jouer tout de suite ?
8. San José perd la tête
9. Chicago en recul, comment veux-tu le point du nul ?
10. Coups d’arrêt en Ligue des champions