0-0, seul score possible…


Les États-Unis et le Canada se sont quittés dos-à-dos, sur un partage 0-0, seul score possible à l’issue d’une rencontre guère enthousiasmante que des joueurs hors-saison n’ont jamais été capables d’emballer.


Avec onze titulaires faisant partie des cadres de la MLS, l’équipe américaine a contrôlé le ballon pendant presque tout le match sans parvenir à en faire bon usage. Des qualités individuelles manifestes n’ont jamais été exploitées de manière collective. Le fait que ces joueurs n’étaient pas habitués à jouer ensemble sautait aux yeux et les imprécisions se sont multipliées au moment de donner le coup d’accélérateur qui pouvait faire la différence.


Les Canadiens, eux, ont regardé cela plutôt passivement mais toujours avec la ferme volonté de garder le zéro, ce qu’ils sont parvenus à faire. On peut en attribuer une grande part du mérite à Dejan Jakovic, le meilleur des siens sur le terrain. Kyle Bekker s’est aussi mis en évidence alors que Dwayne De Rosario s’est montré le plus menaçant pour Johnson.


Jürgen Klinsmann soulignait surtout l’effort des siens durant les trois semaines de stage qui ont précédé le match, qui ne lui a réservé aucune bonne surprise. Son alter ego Collin Miller était tout heureux de son premier point pris avec le Canada, et encensait le cœur et l’engagement de ses joueurs.