Ces maillons plus forts que prévu

Ces maillons plus forts que prévu -

Le débat fait rage en ce moment sur les réseaux sociaux et les forums de supporters de divers clubs : y a-t-il un point faible qui mine les chances de l’équipe ? Ou, pour le dire autrement : est-ce possible de terminer en ordre utile quand un des titulaires n’a pas fait ses preuves ou n’a pas a priori l’allure d’un titulaire indiscutable en début de saison ? On dit souvent que la force d’une chaîne est celle de son maillon le plus faible.


En 2014, sur quel joueur de chaque club ayant atteint la phase finale les supporters auraient hésité à parier le moindre kopek en début de saison pour se dire que, finalement, il faisait très bien l’affaire ? Ne sont pris en compte ici que les 11 joueurs ayant disputé le plus de minutes pour leur équipe, avec un choix très subjectif du « maillon faible ».


Seattle : Lamar Neagle. Vraiment, parce qu’il faut citer un nom et que les choix sont plus que limités à Seattle. En 2013, cette étiquette lui aurait mieux collé, après une saison fantomatique à Montréal. Sigi Schmid a compris comment l’utiliser, sa complicité avec Martins fait merveille et désormais, certains l’appellent « Neagoal ».


LA Galaxy :Dan Gargan. Après une année difficile à San José, il a pris avec bonheur la place laissée vacante par Sean Franklin sur le côté droit de la défense du LA Galaxy. En 2014, Gargan disputait sa neuvième saison en MLS, dans un sixième club différent : jamais n’a-t-il joué autant, en outre pour l’équipe qui a remporté la Coupe MLS.


DC United : Steve Birnbaum. Les joueurs issus du SuperDraft représentent souvent un point d’interrogation en début de saison, même si certains leur accordent une grande confiance. Birnbaum a eu besoin de quelques mois pour trouver ses marques, avant de ne plus quitter l’équipe et d’être élu Recrue de l’année.


Salt Lake : Luke Mulholland. Après la D3 en 2011, puis la D2 en 2012 et 2013, le milieu de terrain anglais est arrivé en MLS au début de l’année 2014. Des débuts réussis puisqu’il est devenu titulaire et, malgré un penchant offensif, a bien travaillé défensivement. Certains dans l’Utah le comparent à Grabavoy, parti cet hiver à New York City et dont il pourrait être le successeur.


New England : Scott Caldwell. Capitaine dans les équipes de jeunes du club, ce box-to-box dont on vante la technique et la vision s’est imposé dans l’entrejeu de son équipe dès 2013 mais faisait face à une difficile saison de la confirmation qu’il a, comme la plupart des jeunes qui évoluent à ses côtés, réussie avec brio.


Dallas : Victor Ulloa. Alors qu’il avait joué seulement 9 minutes au cours de ses trois premières saisons au club, Ulloa en a été le quatrième joueur le plus utilisé en 2014. Un excellent rapport qualité/prix puisqu’il touchait à peine plus que le salaire minimum. Le retour d’Oscar Pareja lui a permis de recevoir sa chance et de prouver qu’il était le médian défensif tant recherché depuis plusieurs années.


Columbus : Ethan Finlay. Après deux saisons où il recevait régulièrement une pincée de minutes en fin de match, cet ailier droit qui aime rentrer dans le jeu et s’infiltrer a gagné ses galons de titulaire à 24 ans et a fini meilleur réalisateur de l’équipe en 2014 avec 11 buts, tout en offrant autant de passes décisives qu’Higuain.


New York : Chris Duvall. Après sa sélection au deuxième tour du SuperDraft, l’objectif de Duvall était simplement de prouver qu’il méritait un contrat en équipe première. Finalement, il a supplanté Eckersley et Kimura pour devenir titulaire au poste d’arrière droit, rapidement après son premier match en mai et jusqu’à sa baisse de forme en septembre.


Vancouver : Erik Hurtado. Il fait partie des jeunes à qui Carl Robinson accorde confiance : milieu offensif ou attaquant, l’Américain a été régulièrement aligné lors de sa deuxième saison professionnelle, marquant entre autres cinq buts dont un contre le rival Seattle, considéré comme le plus beau de son club en 2014.


Kansas City : Lawrence Olum. Ellis ou Igor Juliao méritent peut-être davantage le qualificatif de « maillon faible » mais de ces trois titulaires inattendus, Olum est celui qui a le mieux tiré son épingle du jeu. Propre, sobre et polyvalent, il a accepté sans rechigner diverses tâches en fonction des nombreuses indisponibilités de ses coéquipiers.