Droit dans le mur : le flop de l’année 2014

Le choix a été difficile entre les deux équipes canadiennes qui se sont plantées en beauté cette saison. Mais ce sont finalement les rouges qui émergent au sommet de ce classement peu enviable, en raison des sommes faramineuses dépensées, de leurs déclarations tapageuses et du « bloody big deal » qui a surtout été « bloody » et ne fut un « big deal » que pour ceux qui ont été grassement payés.


1. Toronto FC : caramba, encore raté !

Depuis 2007 que Toronto espère se hisser en phase finale, depuis 2007 que ça rate. Et pourtant, ils en ont essayé des formules ! Cette année, le miracle devait arriver grâce à des dépenses astronomiques pour attirer des grands noms : Michael Bradley, le métronome de l’équipe nationale américaine, Julio Cesar, le gardien titulaire de l’équipe nationale du Brésil, Jermaine Defoe, le buteur patenté de Tottenham, sans oublier l’attaquant Gilberto bien moins connu mais qui a quand même obtenu un contrat de joueur désigné.


Casser davantage sa tirelire que la fameuse oreille du fétiche des aventures de Tintin n’a néanmoins pas porté fruit. La saison avait pourtant bien commencé : Defoe empilait les buts, les points s’accumulaient. Mais toujours ou presque grâce à des contre-attaques subites tirant parti d’erreurs adverses. Ça ne pouvait pas durer, et le soleil a commencé à se coucher sur le temple torontois alors que les doutes se levaient. À peine le colonel Ryan Nelsen avait-il commencé à mettre en place un système offrant un peu plus de diversité qu’il était mis à pied en compagnie de tous ses sous-officiers.


Propulsé au poste d’entraîneur, que le général Tim Leiweke lui aurait volontiers offert avant le coup d’envoi du championnat, Greg Vanney a dû tout recommencer à zéro, et la saison s’est étiolée au gré de déceptions successives. Pour couronner le tout, Defoe pourrait bien rentrer dans son Angleterre natale après une saison à peine. C'est déjà plus que Julio Cesar, que l'on n'a plus revu au Canada depuis la Coupe du monde. Mais les dirigeants Torontois croient en un dénouement heureux en 2015 : il faut cependant bien plus de sept boules de cristal aux observateurs, même les plus chevronnés, pour savoir quand le Toronto FC va enfin finir au-dessus de la ligne rouge.


Droit dans le mur : les flops de la saison 2014
2. Montréal, pour l’ensemble de son œuvre
3. La fin de Chivas USA
4. Portland : rien ne sert de courir, il faut défendre à point
5. Fin de cycle à Houston
6. Avalanches au Colorado
7. Dis, Seattle, ça ne te dit pas de commencer à jouer tout de suite ?
8. San José perd la tête
9. Chicago en recul, comment veux-tu le point du nul ?
10. Coups d’arrêt en Ligue des champions