Droit dans le mur : manque de hauteur et réveil tardif

L’actualité en MLS est pour le moins riche depuis un bon moment, ce qui a provoqué une pause dans la série de mes tops et flops de l’année. Les revoilà, avec aujourd’hui deux équipes qui avaient pour rare point commun de jouer sur les bords du Pacifique.


8. San José perd la tête

Plus tu marques de la tête, plus tu te rapproches de la tête du classement : cette maxime s’applique bien à San José depuis ces trois dernières saisons. En 2012, 21 buts de la tête, et vainqueur du Supporters Shield. En 2013, 8 buts de la tête, et une place dans le ventre mou insuffisante pour atteindre la phase finale. Cette saison, 3 malheureux buts de la tête, et une avant-dernière place au classement général. Un classement par ailleurs très décevant pour une équipe qui avait réussi une brillante deuxième moitié de saison 2013. Notez quand même qu’en 2011, San José avait été mal classé en trouvant régulièrement le fond des filets sur ces ballons aériens.


Mais qu’a-t-il donc bien pu se passer ? Deux hommes étaient à la conclusion de la plupart de ces buts : Lenhart et Wondolowsi. Le premier nommé a largement disparu de la circulation, avec 900 malheureuses minutes sur le terrain cette saison. Wondo, lui, a quand même planté 14 roses : c’est loin de ses années les plus prolifiques, mais ce n’est pas mal quand on joue pour l’avant-dernier. C’est à la source qu’il faut chercher les autres raisons du problème : les départs de Beitashour et de Chavez avant le début de la saison ont privé l’équipe de deux de ses principaux pourvoyeurs de ballons aériens, laissant Salinas bien seul alors qu’aucun nouveau venu n’a su prendre le relais et que ses équipiers n’ont pas vraiment réussi à apporter ne serait-ce qu’une petite pierre à l’édifice.


7. Dis, Seattle, ça ne te dit pas de commencer à jouer tout de suite ?

Seattle a remporté le Supporters Shield avec 64 points sur 102, à un rythme qui correspond à la moyenne de celui des équipes ayant terminé en tête du classement à l’issue de la saison régulière par le passé. En revanche, si on avait dû arrêter les rencontres à la mi-temps, Seattle se serait retrouvé avec un maigre total de 46 unités et aurait terminé dans le ventre mou du classement, loin des premières loges.


Il s’agit de l’équipe de MLS qui a la plus mauvaise différence de buts sur le premier quart d’heure. En fait, même à l’heure de jeu, elle se retrouve encore dans le négatif avec 38 buts marqués et 43 encaissés, après des débuts de deuxième mi-temps plutôt prolifiques pour les spectateurs neutres, puisque les buts s'y sont marqués à la pelle dans les deux sens, mais le plus souvent au fond des filets de Frei. Parmi eux, les deux du LA Galaxy en finale de conférence, qui ont scellé le sort de l’équipe de Sigi Schmid.


Et puis, à l’heure de jeu, le réveil sonne soudainement : l’attaque devient incontrôlable, la défense insurmontable et Seattle finit souvent par gagner. Mais pourquoi donc commencer à jouer aussi bien aussi tard ?


Droit dans le mur : les flops de la saison 2014
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