Le plan stratégique du soccer canadien

Le plan stratégique du soccer canadien -

L’Association canadienne de soccer (ACS) a dévoilé ce matin son plan stratégique pour les prochaines années, orienté vers un seul but : que le Canada devienne « un chef de file du soccer ». Il se résume en quatre points : des investissements dans l’expertise technique, de bons résultats des équipes nationales, la croissance du sport au pays et une gestion sérieuse.


Si les trois derniers sont la moindre des choses pour toute fédération qui se respecte, le premier sort du lot : la qualité des entraîneurs doit augmenter, et ils doivent être compétents à tous les niveaux et pour les jeunes de tous âges. Des normes seront établies pour les diplômes, qui seront revus, tout en encourageant le plus de monde possible à tenter de les obtenir. Le tout, en continuant d’appliquer les programmes de développement des joueurs mis en place depuis quelques années et en formant également de meilleurs arbitres et administrateurs.


Afin d’améliorer le niveau des équipes nationales, l’ACS veut commencer par augmenter le nombre d’équipes de bon niveau au pays, et ce en encourageant la création de championnats semi-professionnels régionaux aux normes sérieuses mais aussi l’investissement dans les installations tant extérieures qu’intérieures. L’ACS va aussi fournir des efforts pour arranger des rencontres face à des adversaires de meilleur calibre aux équipes nationales canadiennes.


Car si celles-ci brillent sur la scène internationale, il s’agit de la meilleure inspiration pour les jeunes, ce qui a des incidences positives sur la popularité du sport. Cela passe notamment par la réussite des deux grands événements à venir : la Coupe du monde féminine 2015, et celle des filles de moins de 20 ans cet été. Mais aussi par un travail avec les gouvernements pour « l’élaboration d’une stratégie d’infrastructure nationale afin d’appuyer le développement du sport à l’échelle locale ». Tout ça avec un objectif très ambitieux : présenter la candidature du Canada pour organiser la Coupe du monde 2026.


La partie gestion est en deux temps. Une de prise de responsabilité à l’échelle nationale, en obligeant les structures provinciales et régionales à avoir les mêmes orientations que l’ACS et à développer leurs priorités en ce sens. Il y a aussi la poursuite du travail de révision de la gouvernance, avec une volonté de plus grande transparence. On sent une volonté de mieux s’organiser (enfin !) L’autre volet concerne un renforcement des relations avec les partenaires extérieurs, à savoir les médias, les gouvernements, les partenaires commerciaux mais aussi la Concacaf et la Fifa, ce qui sera d’autant plus facile, dixit l’ACS, si le profil du soccer au Canada est rehaussé par « le fait d’organiser avec succès des compétitions mondiales ».


Si vous voulez en savoir plus, consultez le document complet : il ne fait que 8 pages et se lit très facilement.