Commentary

Pleine lucarne : transition, quelle transition ?

Rares sont les clubs qui peuvent se permettre de laisser filer trois de leurs meilleurs joueurs, de ne pas transférer de gros calibre tout en réussissant à rester performants. Salt Lake y est parvenu de main de maître, à la surprise générale (même son entraîneur ne s’attendait pas à une aussi belle saison) et mérite bien de tutoyer les sommets des satisfactions de l’année.


2. Un rouleau compresseur qui ne manque pas de sel
Bien du monde prévoyait qu’après avoir laissé partir Jamison Olave, Will Johnson et Fabian Espindola, Salt Lake vivrait une saison de transition, et le début de championnat allait d’ailleurs en ce sens. Mais sur les bords du Grand Lac Salé, tout le monde a trouvé ses marques rapidement et l’équipe s’est transformée en véritable rouleau compresseur. Sans imposer un rythme fou, cette formation s’installe très haut dans le camp de son adversaire, pose son jeu et frappe. Une fois qu’elle vous prend à la gorge, il est très difficile de s’en sortir : demandez-le à Portland !


Bien protégée par Beckerman, sa défense ne joue ni trop haut ni trop bas mais n’aime pas trop quand l’autre équipe construit patiemment (on l’a notamment vu en finale). Alors, Salt Lake tente dans la mesure du possible de jouer en déplacement comme à domicile, avec les risques que cela comporte. Si Morales et Saborio ont les rôles principaux, Jason Kreis a bien préparé tout le monde à participer : 16 joueurs ont été titulaires au moins 10 fois en saison régulière et l’équipe en a récolté les dividendes.


Pleine lucarne : les tops de la saison 2013
3. Enfin un trophée – mérité – pour New York !
4. Sarkodie, Yedlin, Klute et Sinovic : des arrières latéraux modernes
5. Camilo : un top buts à lui tout seul !
6. Di Vaio, Magee : un pas en avant
7. La défense de Kansas City, impossible à enfoncer
8. Un nouveau stade pour DC United
9. Fernandez et Michel ont permis à Dallas de rêver… une demi-saison
10. Vent de fraîcheur à Colorado et New England