Commentary

La danse du Toronto FC

La danse du Toronto FC -

Eh bien voilà, je préparais tranquillement un texte intitulé « Peter Byers défie l’Amérique » pour vous présenter les éliminatoires de la Concacaf dans les autres groupes que celui du Canada, quand le Toronto FC a encore frappé.


Aron Winter est la victime de cette nouvelle poussée de renvoyite aiguë : le Néerlandais cède sa place à Paul Mariner, qui devient le septième entraîneur d’un club qui joue en MLS depuis à peine plus de 5 ans. Nommé en janvier 2011, Winter détient pourtant un record de la longévité à la tête du TFC.


Il était venu pour construire, prônait un système de jeu chatoyant et a lancé plusieurs jeunes comme Morgan ou Henry, promis à un bel avenir. Winter a hissé l’équipe en demi-finale de la Ligue des champions, a remporté deux fois la Coupe du Canada, mais ce n’était pas suffisant. Ses dirigeants lui font payer les résultats désastreux de l’équipe en MLS… juste au moment où elle commence à prendre des points et de la confiance.


Et maintenant ? Mariner dit qu’il suffit de « quelques ajustements mineurs »… demandant « beaucoup de travail ». Comme le dit une chanson pour enfants : Trois pas en avant, trois pas en arrière, trois pas sur le côté, trois pas de l’autre côté…